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Dans le cadre des Objectifs de développement durable (ODD), les pays se sont engagés à « Bâtir une infrastructure résiliente, promouvoir une industrialisation durable qui profite à tous et encourager...
13/09/2018

Questionnaires de l'ISU

La collecte annuelle des donnĂ©es sur l’éducation de l’ISU comprendĚý:

  • L’enquĂŞte sur l’éducation de l’ISUĚý: l’Institut recueille annuellement les donnĂ©es sur l’éducation de 165Ěýpays Ă  travers trois instruments de collecte de donnĂ©es (indiquĂ©s ci-dessous)Ěý:
  • La collecte de donnĂ©es de l’ISU, de l’OCDE et d’EurostatĚý: 46 pays participent Ă  cette collecte annuelle de donnĂ©es, organisĂ©e conjointement par l’ISU, l’Organisation de coopĂ©ration et de dĂ©veloppement Ă©conomiques (OCDE) et l’Office de statistique de l’Union europĂ©enne (Eurostat).

L’ISU recueille également des données sur l’alphabétisme et le niveau d’éducation atteint de plus de 200 pays et territoires. Les pays fournissent des données basées sur les recensements et les enquêtes nationales et internationales auprès des ménages. L’ISU complète les données sur l’alphabétisme et le niveau d’éducation atteint fournies par les pays en calculant des indicateurs fondés sur les renseignements obtenus de la Division de statistique des Nations Unies, des enquêtes internationales comme l’Enquête par grappes à indicateurs multiples (MICS) menée par l’UNICEF et des enquêtes nationales sur la population active menées par l’OCDE.

L’ISU mène une enquĂŞte annuelle sur la R-DĚý impliquant environ 150 pays. Pour complĂ©ter cette enquĂŞte, l’Institut recueille Ă©galement des donnĂ©es auprès des partenaires suivants :ĚýĚý,Ěý,ĚýĚý˛ą˛Ô»ĺĚý.

Dans le domaine de la culture, l’ISU mène une enquĂŞte Ěýmondiale sur les dĂ©penses en patrimoine culturel et naturel de 2022 (ODD 11.4.1).

*Vous fournissez des données à l’ISU ? Rendez-vous directement sur le pour télécharger les questionnaires électroniques ainsi que les documents concernés et envoyez-nous vos données ! Veuillez noter que seules les autorités nationales désignées doivent communiquer les données à l’ISU.

Manuel d'instructions pour remplir le questionnaire de 2018 sur les statistiques de recherche et développement (R & D).

13/09/2018
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Questions fréquemment posées

1. Qu’est-ce que la R-D ?

La recherche et le développement expérimental (R-D), comme définis dans le Manuel de Frascati proposé par l’OCDE, englobent les activités créatives et systématiques entreprises en vue d’accroître la somme des connaissances – y compris la connaissance de l’humanité, de la culture et de la société – et de concevoir de nouvelles applications à partir des connaissances disponibles.

Pour être considérée comme relevant de la R-D, une activité doit remplir cinq critères de base. Elle doit comporter un élément :

  • De nouveautĂ© (vise Ă  obtenir des rĂ©sultats nouveaux)
  • De crĂ©ativitĂ© (repose sur des notions et hypothèses originales et non Ă©videntes)
  • D’incertitudeĚý (revĂŞt un caractère incertain quant au rĂ©sultat final) et ĂŞtre
  • SystĂ©matique (s’inscrit dans une planification et une budgĂ©tisation)
  • TransfĂ©rable et/ou reproductible (dĂ©bouche sur des rĂ©sultats qu’il est possible de reproduire).

2. Quelles sont les activités exclues de la R-D ?

Les activités à exclure de la R-D sont :

  • l’enseignement et la formation (cependant, les recherches effectuĂ©es par des Ă©tudiants de niveaux doctorat et master dans les universitĂ©s devraient ĂŞtre prises en compte, autant que possible, dans les activitĂ©s de R-D) ;
  • les autres activitĂ©s scientifiques et technologiques connexes ;
  • les autres activitĂ©s industrielles ; et
  • l’administration et les autres activitĂ©s de soutien.

3. OĂą puis-je trouver le Manuel de Frascati ?

Le Manuel de Frascati comprend les dĂ©finitions des concepts de base et des lignes directrices de collecte de donnĂ©es de R-D. La 7e Ă©dition du Manuel a Ă©tĂ© publiĂ©e par l’OCDE en 2015Ěý

4. Quels sont les indicateurs de R-D de base ?

Les données concernant le personnel mesurent les ressources directement affectées aux activités de R-D. Les données concernant les dépenses mesurent le coût total d’exécution de la R-D, y compris les activités (auxiliaires) de soutien indirect.

5. Quels sont les secteurs d’exécution ?

Afin de faciliter la collecte des données, la description des mouvements institutionnels des fonds de R-D ainsi que l’analyse et l’interprétation des données de R-D, il conviendrait de grouper les unités statistiques de classification selon les secteurs de l’économie, en respectant autant que possible les classifications types des activités économiques. Les données de R-D peuvent être classées en quatre secteurs d’exécution.

  • Le secteur des entreprises :
  • Toutes les sociĂ©tĂ©s rĂ©sidentes, y compris et non exclusivement les entreprises lĂ©galement constituĂ©es en sociĂ©tĂ©, indĂ©pendamment du lieu de rĂ©sidence de leurs actionnaires. En font Ă©galement partie tous les autres types de quasisociĂ©tĂ©s, c’est-Ă -dire les unitĂ©s capables de dĂ©gager un profit ou une autre forme de gain financier pour leur(s) propriĂ©taire(s), reconnues par la loi comme des entitĂ©s juridiques distinctes de leur(s) propriĂ©taire(s) et créées dans le but de mener des activitĂ©s de production marchande Ă  des prix Ă©conomiquement significatifs.
  • Les succursales d’entreprises non rĂ©sidentes non constituĂ©es en sociĂ©tĂ© et considĂ©rĂ©es comme rĂ©sidentes du fait qu’elles mènent dans la durĂ©e des activitĂ©s de production sur le territoire Ă©conomique.
  • Toutes les ISBL rĂ©sidentes qui sont des producteurs marchands de biens ou de services ou qui servent les entreprises.
  • Ce secteur comprend des entreprises publiques et privĂ©es.
  • Le secteur de l’État :
  • Toutes les unitĂ©s d’administration centrale (fĂ©dĂ©rale), rĂ©gionale (d’États fĂ©dĂ©rĂ©s) ou locale (municipale), y compris les administrations de sĂ©curitĂ© sociale, Ă  l’exception des unitĂ©s fournissant des services d’enseignement supĂ©rieur ou rĂ©pondant Ă  la description des Ă©tablissements d’enseignement supĂ©rieur.
  • Toutes les ISBL non marchandes contrĂ´lĂ©es par des administrations publiques et n’appartenant pas au secteur de l’enseignement supĂ©rieur.
  • L’enseignement supĂ©rieur :
  • L’ensemble des universitĂ©s, Ă©tablissements d’enseignement post-secondaire et autres Ă©tablissements proposant des programmes d’enseignement supĂ©rieur formelĚý (c.-Ă -d. niveaux de la CITE 5, 6, 7, ou 8) indĂ©pendamment de leur source de financement ou de leur statut juridique.
  • L’ensemble des instituts et centres de recherche, stations d’expĂ©rimentation et centres de soins dont les activitĂ©s de R-D relèvent du contrĂ´le direct d’établissements d’enseignement supĂ©rieur ou sont administrĂ©es par ceux-ci.
  • Le secteur privĂ© sans but lucratif :
  • Toutes les institutions sans but lucratif au service des mĂ©nages (ISBLSM), Ă  l’exception de celles relevant du secteur de l’enseignement supĂ©rieur.
  • Les mĂ©nages et les particuliers qui mènent ou non des activitĂ©s marchandes.

6. Quelles sont les sources de fonds ?

Afin de faciliter la collecte des données, la description des mouvements institutionnels des fonds de R-D ainsi que l’analyse et l’interprétation des données de R-D, il conviendrait de grouper les unités statistiques de classification selon les secteurs de l’économie, en respectant autant que possible les classifications types des activités économiques. Les données de R-D peuvent être classées selon cinq sources de fonds :

  • Le secteur des entreprises :
  • Toutes les sociĂ©tĂ©s rĂ©sidentes, y compris et non exclusivement les entreprises lĂ©galement constituĂ©es en sociĂ©tĂ©, indĂ©pendamment du lieu de rĂ©sidence de leurs actionnaires. En font Ă©galement partie tous les autres types de quasisociĂ©tĂ©s, c’est-Ă -dire les unitĂ©s capables de dĂ©gager un profit ou une autre forme de gain financier pour leur(s) propriĂ©taire(s), reconnues par la loi comme des entitĂ©s juridiques distinctes de leur(s) propriĂ©taire(s) et créées dans le but de mener des activitĂ©s de production marchande Ă  des prix Ă©conomiquement significatifs.
  • Les succursales d’entreprises non rĂ©sidentes non constituĂ©es en sociĂ©tĂ© et considĂ©rĂ©es comme rĂ©sidentes du fait qu’elles mènent dans la durĂ©e des activitĂ©s de production sur le territoire Ă©conomique.
  • Toutes les ISBL rĂ©sidentes qui sont des producteurs marchands de biens ou de services ou qui servent les entreprises.
  • Ce secteur comprend des entreprises publiques et privĂ©es.
  • Le secteur de l’État :
  • ĚýToutes les unitĂ©s d’administration centrale (fĂ©dĂ©rale), rĂ©gionale (d’États fĂ©dĂ©rĂ©s) ou locale (municipale), y compris les administrations de sĂ©curitĂ© sociale, Ă  l’exception des unitĂ©s fournissant des services d’enseignement supĂ©rieur ou rĂ©pondant Ă  la description des Ă©tablissements d’enseignement supĂ©rieur.
  • Toutes les ISBL non marchandes contrĂ´lĂ©es par des administrations publiques et n’appartenant pas au secteur de l’enseignement supĂ©rieur.
  • L’enseignement supĂ©rieur :
  • L’ensemble des universitĂ©s, Ă©tablissements d’enseignement post-secondaire et autres Ă©tablissements proposant des programmes d’enseignement supĂ©rieur formelĚý (c.-Ă -d. niveaux de la CITE 5, 6, 7, ou 8) indĂ©pendamment de leur source de financement ou de leur statut juridique.
  • L’ensemble des instituts et centres de recherche, stations d’expĂ©rimentation et centres de soins dont les activitĂ©s de R-D relèvent du contrĂ´le direct d’établissements d’enseignement supĂ©rieur ou sont administrĂ©es par ceux-ci.
  • Le secteur privĂ© sans but lucratif :
  • Toutes les institutions sans but lucratif au service des mĂ©nages (ISBLSM), Ă  l’exception de celles relevant du secteur de l’enseignement supĂ©rieur.
  • Les mĂ©nages et les particuliers qui mènent ou non des activitĂ©s marchandes.
  • Le reste du monde (anciennement dĂ©nommĂ© « Étranger ») :
  • L’ensemble des institutions et personnes qui ne disposent pas, sur le territoire Ă©conomique considĂ©rĂ©, de site, de lieu de production ou de locaux dans lesquels ou Ă  partir desquels elles mènent ou entendent mener des activitĂ©s Ă©conomiques et des opĂ©rations Ă©conomiques de grande envergure, pendant une pĂ©riode indĂ©terminĂ©e ou dĂ©terminĂ©e mais longue;
  • L’ensemble des organisations internationales et entitĂ©s supranationales, y compris les installations et activitĂ©s qu’elles possèdent Ă  l’intĂ©rieur du pays considĂ©rĂ©.

7. Quels sont les types d’activités de R-D ?

Le terme R-D recouvre trois activités : la recherche fondamentale, la recherche appliquée et le développement expérimental.

  • La recherche fondamentale consiste en des travaux expĂ©rimentaux ou thĂ©oriques entrepris principalement en vue d’acquĂ©rir de nouvelles connaissances sur les fondements des phĂ©nomènes et des faits observables, sans envisager une application ou une utilisation particulière.
  • La recherche appliquĂ©e consiste en des travaux originaux entrepris en vue d’acquĂ©rir des connaissances nouvelles. Cependant, elle est surtout dirigĂ©e vers un but ou un objectif pratique.
  • Le dĂ©veloppement expĂ©rimental consiste en des travaux systĂ©matiques fondĂ©s sur les connaissances tirĂ©es de la recherche et l’expĂ©rience pratique et produisant de nouvelles connaissances techniques visant Ă  dĂ©boucher sur de nouveaux produits ou procĂ©dĂ©s ou Ă  amĂ©liorer les produits ou procĂ©dĂ©s existants.

La R-D comprend à la fois la R-D formelle des unités de R-D et la R-D informelle ou occasionnelle d’autres unités.

8. Quels sont les domaines de R-D ?

Les données de R-D peuvent être classées par domaine scientifique en utilisant la classification des domaines de recherche et de développement de l’OCDE (présentée dans le Manuel de Frascati 2015), comme l'illustre le Tableau 1.

Tableau 1. Classification des domaines de R-D du Manuel de Frascati

1. Sciences naturelles

4. Sciences agricoles et vétérinaires

Ěý Ěý1.1 MathĂ©matiques

ĚýĚý 3.4 Biotechnologie mĂ©dicale

ĚýĚýĚý1.2 Informatique et sciences de l’information

ĚýĚý 3.5 Autres sciences mĂ©dicales

Ěý Ěý1.3 Sciences physiques

ĚýĚý 4.1 Agriculture, sylviculture et pĂŞches

ĚýĚýĚý1.4 Sciences chimiques

ĚýĚý 4.2 Sciences de l’animal et du lait

ĚýĚýĚý1.5 Sciences de la terre et de l’environnement

ĚýĚý 4.3 Science vĂ©tĂ©rinaire

Ěý Ěý1.6 Sciences biologiques

ĚýĚý 4.4 Biotechnologie agricole

ĚýĚýĚý1.7 Autres sciences naturelles

ĚýĚý 4.5 Autres sciences agricoles

Ěý Ěý

2. Ingénierie et technologie

5. Sciences sociales

ĚýĚý 2.1 GĂ©nie civil

ĚýĚý 5.1 Psychologie et sciences cognitives

ĚýĚý 2.2 GĂ©nie Ă©lectrique, Ă©lectronique, informatique

ĚýĚý 5.2 Économie et commerce

ĚýĚý 2.3 MĂ©canique

ĚýĚý 5.3 Éducation

ĚýĚý 2.4 GĂ©nie chimique

ĚýĚý 5.4 Sociologie

ĚýĚý 2.5 GĂ©nie des matĂ©riaux

ĚýĚý 5.5 Droit

ĚýĚý 2.6 GĂ©nie mĂ©dical

ĚýĚý 5.6 Science politique

ĚýĚý 2.7 GĂ©nie de l’environnement

ĚýĚý 5.7 GĂ©ographie sociale et Ă©conomique

ĚýĚý 2.8 Biotechnologie environnementale

ĚýĚý 5.8 MĂ©dias et communications

ĚýĚý 2.9 Biotechnologie industrielle

ĚýĚý 5.9 Autres sciences sociales

ĚýĚý 2.10 Nanotechnologie

Ěý

ĚýĚý 2.11 Autres sciences de l’ingĂ©nieur et technologies

6. Sciences humaines et arts

Ěý

ĚýĚý 6.1 Histoire et archĂ©ologie

3. Sciences médicales et sciences de la santé

ĚýĚý 6.2 Langues et lettres

ĚýĚý 3.1 MĂ©decine fondamentale

ĚýĚý 6.3 Philosophie, Ă©thique et religion

ĚýĚý 3.2 MĂ©decine clinique

ĚýĚý 6.4 Arts (arts plastiques, histoire de l’art, arts de la scène, musique)

ĚýĚý 3.3 Sciences de la santĂ©

ĚýĚý 6.5 Autres sciences humaines

ĚýĚý 3.4 Biotechnologie mĂ©dicale

Ěý

ĚýĚý 3.5 Autres sciences mĂ©dicales

Ěý

ĚýĚý 4.3 Science vĂ©tĂ©rinaire

Ěý

ĚýĚý 4.4 Biotechnologie agricole

Ěý

Ěý Ěý4.5 Autres sciences agricoles

Ěý

9.Qui compose le personnel de R-D ?

Le personnel de R-D est composé des personnes qui participent directement aux activités de R-D et de celles qui fournissent des services directement liés aux activités de R-D (responsables de R-D, gestionnaires, techniciens et personnel de soutien).. Les personnes qui fournissent des services auxiliaires et de soutien indirect (par exemple dans les domaines de la restauration, de l’entretien, de l’administration et de la sécurité) devraient être exclues., même si leurs traitements et salaires sont comptabilisés au titre des frais généraux quand on mesure les dépenses.

Comment le personnel de R-D est-il classé par fonction ?

Le personnel de R-D peut être classé selon les trois types de fonction suivants :

  • Chercheurs : spĂ©cialistes travaillant Ă  la conception ou Ă  la crĂ©ation de nouveaux savoirs. Ils mènent des travaux de recherche en vue d’amĂ©liorer ou de mettre au point des concepts, thĂ©ories, modèles, techniques, instruments, logiciels ou modes opĂ©ratoires.
  • Techniciens : personnes dont les tâches principales requièrent des connaissances et une expĂ©rience techniques dans un ou plusieurs domaines de l’ingĂ©nierie, des sciences physiques, des sciences de la vie (techniciens), des sciences sociales, des sciences humaines et des arts (personnel assimilĂ©). Ils participent Ă  la R-D en exĂ©cutant des tâches scientifiques et techniques faisant intervenir l’application de concepts et de modes opĂ©ratoires ou encore l’utilisation de matĂ©riel de recherche, habituellement sous la supervision de chercheurs.
  • Autre personnel de soutien : comprend les travailleurs, qualifiĂ©s ou non, et le personnel de secrĂ©tariat et de bureau participant Ă  l’exĂ©cution des projets de R-D ou qui sont directement associĂ©s Ă  l’exĂ©cution de tels projets.

10. Comment le personnel de R-D est-il classé par niveau de qualification formelle ?

La CITE fournit les éléments de base permettant de classer le personnel de R-D selon ses qualifications formelles. Pour les besoins des statistiques de R-D, il est recommandé de répartir ce personnel en cinq grands groupes. Ces groupes sont établis exclusivement en fonction du niveau d’éducation sans tenir compte du domaine d’étude concerné.

  • Niveau 8 de la CITE – Doctorat ou Ă©quivalent. Les programmes du niveau 8 de la CITE sont principalement destinĂ©s Ă  l’obtention d’une certification de chercheur hautement qualifiĂ©. Les programmes de ce niveau de la CITE sont donc consacrĂ©s Ă  des Ă©tudes approfondies et Ă  des travaux de recherche originaux et sont dispensĂ©s presque exclusivement par des Ă©tablissements d’enseignement supĂ©rieur orientĂ©s vers la recherche, comme des universitĂ©s par exemple. Les programmes de doctorat existent aussi bien dans des domaines acadĂ©miques que professionnels.
  • Niveau 7 de la CITE – Master ou Ă©quivalent. Les programmes du niveau 7 de la CITE sont souvent destinĂ©s Ă  enseigner aux participants des connaissances, aptitudes et compĂ©tences acadĂ©miques et/ou professionnelles conduisant Ă  un deuxième diplĂ´me ou une certification Ă©quivalente. Les programmes de ce niveau peuvent avoir une composante importante de recherche, mais ils ne conduisent pas encore Ă  l’obtention d’une certification de doctorat. Les programmes de ce niveau se fondent gĂ©nĂ©ralement sur la thĂ©orie, mais ils peuvent inclure un cursus pratique ; ils se fondent Ă©galement sur des travaux de recherche de pointe et/ou les meilleures pratiques professionnelles. Ils sont traditionnellement dispensĂ©s dans des universitĂ©s et d’autres Ă©tablissements d’enseignement supĂ©rieur.
  • Niveau 6 de la CITE – Licence ou Ă©quivalent. Les programmes du niveau 6 de la CITE sont souvent destinĂ©s Ă  enseigner aux participants des connaissances, aptitudes et compĂ©tences acadĂ©miques et/ou professionnelles intermĂ©diaires conduisant Ă  un premier diplĂ´me ou une certification Ă©quivalente. Les programmes de ce niveau se fondent gĂ©nĂ©ralement sur la thĂ©orie, mais ils peuvent inclure un cursus pratique ; ils se fondent Ă©galement sur des travaux de recherche de pointe et/ou les meilleures pratiques professionnelles. Ils sont traditionnellement dispensĂ©s dans des universitĂ©s et des Ă©tablissements d’enseignement supĂ©rieur Ă©quivalents. Les programmes de ce niveau durent gĂ©nĂ©ralement trois Ă  quatre ans d’études Ă  plein temps au niveau de l’enseignement supĂ©rieur.
  • Niveau 5 de la CITE – Enseignement supĂ©rieur de cycle court. Les programmes du niveau 5 de la CITE sont conçus principalement pour enseigner aux participants des connaissances, aptitudes et compĂ©tences professionnelles. Habituellement, ils sont fondĂ©s sur la pratique, professionnellement spĂ©cifiques et ils prĂ©parent les Ă©tudiants Ă  entrer sur le marchĂ© du travail. Toutefois, ces programmes peuvent aussi reprĂ©senter une passerelle vers d’autres programmes de l’enseignement supĂ©rieur. Sont Ă©galement classĂ©s au niveau 5 de la CITE les programmes acadĂ©miques de l’enseignement supĂ©rieur dont le niveau se situe en dessous des programmes de niveau licence ou Ă©quivalent.
  • Les niveaux CITE 4 ou infĂ©rieur. Ceci inclut le niveau 4 de la CITE (enseignement post-secondaire non-supĂ©rieur), le niveau 3 de la CITE (enseignement secondaire) et les niveaux infĂ©rieurs.

Tous les dĂ©tails de la CITE se retrouvent sur le site Web de l’ISU au :Ěý

11. Qu’est-ce que la parité entre les sexes ?

La parité entre les sexes est atteinte lorsque la proportion des femmes dans le total se situe entre 45 % et 55 % pour un indicateur.

12. Que sont les données relatives aux personnes physiques ?

La mesure du personnel employé à la R-D peut être une mesure des effectifs exprimés en personnes physiques ou une mesure des activités de R-D en équivalence temps plein (personnes/années).

L’effectif de R-D en nombre de personnes physiques (PP) correspond au nombre total des individus qui participent à la R-D intra-muros, au niveau d’une unité statistique ou à un niveau agrégé, au cours d’une période de référence donnée (habituellement une année civile). Les données relatives aux personnes physiques (PP) reflètent le nombre total de personnes qui sont principalement ou partiellement affectées à la R-D.

Elles constituent la mesure la plus appropriée pour recueillir des renseignements supplémentaires sur le personnel de R-D, notamment sur l'âge, le sexe ou le pays d'origine.

13. Que sont les données relatives à l’équivalence temps plein ?

La mesure du personnel employé à la R-D peut être une mesure des effectifs exprimés en personnes physiques ou une mesure des activités de R-D en équivalence temps plein (personnes/années).

L’équivalent temps plein (ETP) de personnel de R-D est défini par le nombre d’heures de travail réellement consacrées à la R-D au cours d’une période de référence donnée (habituellement une année civile) rapporté au nombre total d’heures qu’une personne ou un groupe de personnes est censé travailler au cours de la même période. Les séries de données fondées sur le nombre de personnes exprimé en équivalence temps plein sont considérées comme étant une réelle mesure du volume de R-D.

Certaines personnes (les employĂ©s d’un laboratoire de R-D, par exemple) peuvent consacrer l’essentiel de leur temps Ă  la recherche, tandis que pour d’autres (les employĂ©s d’un centre de mise au point et d’essai, par exemple), elle peut ĂŞtre une activitĂ© secondaire. La R-D peut Ă©galement reprĂ©senter une fraction apprĂ©ciable de l’activitĂ© dans certaines professions (chez les professeurs d’universitĂ© ou les Ă©tudiants diplĂ´mĂ©s, par exemple). Si l’on ne comptabilise que les personnes dont la fonction primaire est la R-D, l’effort consacrĂ© Ă  la R-D sera sous-estimĂ© ; en revanche, le dĂ©nombrement de toutes les personnes qui consacrent une partie de leur temps Ă  des travaux de R-D conduirait Ă  une surestimation. Par consĂ©quent, il faut exprimer le nombre des personnes exĂ©cutant des travaux deĚý R-DĚý en Ă©quivalence temps plein Ă  des activitĂ©s de R-D (ETP).

Un équivalent temps plein peut être considéré comme une année-personne. Ainsi, une personne qui consacre 30 % de son temps à la R-D et le reste à d’autres activités (telles que l’enseignement, l’administration universitaire ou la direction d’étudiants) compte pour 0,3 ETP. Parallèlement, si un employé en R-D travaille à temps plein dans un centre de R-D pendant six mois seulement, il compte pour 0,5 ETP. Par conséquent, il est mesurée en combinant deux variables : la participation effective aux activités de R-D et la participation théorique sur la base du temps de travail normatif/statutaire.

La formule suivante peut être utilisée pour calculer le personnel de R-D en ETP :

ETP = (temps d’emploi : temps plein/temps partiel) x (portion de l’année consacrée à la R-D) x (heures ou part consacrée à la R-D)

14. Quelles sont les classifications possibles du personnel de R-D ?

Le personnel de R-D peut se classer selon :

  • Le secteur d’exĂ©cution
  • La fonction
  • Le niveau de qualification formelle
  • Le domaine de R-D
  • ł˘â€™Ă˘g±đ
  • Le type d’activitĂ©
  • Le niveau hiĂ©rarchique

Ces classifications peuvent se calculer en personnes physiques ou en équivalence plein-temps. De plus, elles peuvent être ventilées par sexe.

15. Quels indicateurs utilise-t-ton généralement pour calculer le personnel de R-D ?

Les indicateurs suivants sont généralement utilisés pour le personnel de R-D :

  • Personnel de R-D par million d’habitants
  • Chercheurs par million d’habitants
  • Personnel de R-D par 1 000 emplois
  • Chercheurs par 1 000 emplois
  • Personnel de R-D par 1 000 travailleurs
  • Chercheurs par 1 000 travailleurs

16. Comment sont mesurées les dépenses consacrées à la R-D ?

« Les dépenses intra-muros » représentent la mesure de base des dépenses de R-D.

Les dépenses intra-muros couvrent l’ensemble des dépenses courantes et des dépenses brutes de capital fixe afférentes à la R-D exécutée au sein d’une unité statistique au cours d’une période de référence donnée, quelle que soit la source des financements.

Le total national le plus important est la dépense intérieure brute de R-D (DIRD), définie comme la dépense totale intra-muros affectée à des travaux de R-D exécutés sur le territoire national au cours d’une période de référence donnée.

La mesure des dépenses extra-muros couvre les dépenses afférentes à la R-D effectuée en dehors de l’unité statistique ou du secteur de l’économie considéré.

Les dépenses de R-D font référence aux ressources réellement dépensées pour des activités de R-D et non les dépenses prévues au budget. Ainsi, la manière d’obtenir des données fiables est de se fier aux réponses des travailleurs en R-D et non à celles des agences de financement.

17. Qu’est-ce que la DIRD ?

La DIRD fait référence à la dépense intérieure brute de R-D.

18. Comment peut-on classer les dépenses de R-D ?

Les dépenses de R-D peuvent être classées selon :

  • Le secteur d’exĂ©cution
  • La source du financement
  • Le type d’activitĂ©
  • Le domaine de R-D
  • Le type de coĂ»t (coĂ»t actuel vs coĂ»t en capital)
  • Une division socioĂ©conomique

19. Quels indicateurs utilise-t-on généralement pour calculer les dépenses de R-D ?

Les indicateurs suivants sont généralement utilisés pour calculer les dépenses de R-D :

  • DĂ©pense intĂ©rieure brute de R-D en pourcentage du PIB
  • DĂ©pense intĂ©rieure brute de R-D en monnaie nationale au cours actuel du change
  • DĂ©pense intĂ©rieure brute de R-D en monnaie nationale Ă  taux fixe
  • DĂ©pense intĂ©rieure brute de R-D en paritĂ© du pouvoir d’achat en dollars amĂ©ricains au cours actuel du change
  • DĂ©pense intĂ©rieure brute de R-D en paritĂ© du pouvoir d’achat en dollars amĂ©ricains Ă  taux fixe
  • DĂ©pense intĂ©rieure brute de R-D par personne
  • DĂ©pense intĂ©rieure brute de R-D par chercheur

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