Conseils sur les données essentielles de l’éducation qui doivent être collectées et la meilleure manière procéder durant le COVID-19.
Brochure décrivant les avantages de la mise en œuvre de Mini-LAMP, une évaluation de la littératie et de la numératie, dans les pays.
PrĂ©sente un rĂ©sumĂ© du rapport qui prĂ©sente la compilation la plus exhaustive et actualisĂ©e des travaux menĂ©s pour renseignerĚýles indicateurs de l'apprentissage de l'ODD 4.
Réponses aux questions les plus fréquemment posées sur la manière dont l'ISU recueille, produit et diffuse des données sur l'éducation.
Sert de référence rapide sur les cibles et indicateurs de l'ODD 4 et où trouver des informations pour eux.
La collecte annuelle des donnĂ©es sur l’éducation de l’ISU comprendĚý:
L’ISU recueille également des données sur l’alphabétisme et le niveau d’éducation atteint de plus de 200 pays et territoires. Les pays fournissent des données basées sur les recensements et les enquêtes nationales et internationales auprès des ménages. L’ISU complète les données sur l’alphabétisme et le niveau d’éducation atteint fournies par les pays en calculant des indicateurs fondés sur les renseignements obtenus de la Division de statistique des Nations Unies, des enquêtes internationales comme l’Enquête par grappes à indicateurs multiples (MICS) menée par l’UNICEF et des enquêtes nationales sur la population active menées par l’OCDE.
L’ISU mène une enquĂŞte annuelle sur la R-DĚý impliquant environ 150 pays. Pour complĂ©ter cette enquĂŞte, l’Institut recueille Ă©galement des donnĂ©es auprès des partenaires suivants :ĚýĚý,Ěý,ĚýĚý˛ą˛Ô»ĺĚý.
Dans le domaine de la culture, l’ISU mène une enquĂŞte Ěýmondiale sur les dĂ©penses en patrimoine culturel et naturel de 2022 (ODD 11.4.1).
*Vous fournissez des données à l’ISU ? Rendez-vous directement sur le pour télécharger les questionnaires électroniques ainsi que les documents concernés et envoyez-nous vos données ! Veuillez noter que seules les autorités nationales désignées doivent communiquer les données à l’ISU.
Ce manuel d'instructions a été préparé pour aider les fournisseurs de données dans les États membres à remplir les questionnaires utilisés pour l'Enquête sur l'éducation formelle.
Ce questionnaire est conçu pour recueillir des données internationalement comparables sur l'éducation formelle aux niveaux de la petite enfance, du primaire, du secondaire et du postsecondaire non...
Ce questionnaire est conçu pour collecter des données comparables au niveau international sur les dépenses d'éducation. Les données constituent un élément central de la base de données sur les...
Ce questionnaire est conçu pour recueillir des donnĂ©es internationalement comparables sur l'Ă©ducation formelle au niveau tertiaire, nĂ©cessaires pour l'Ă©valuation et le suivi des systèłľ±đs Ă©ducatifs...
Ce questionnaire recueille des informations sur les programmes éducatifs nationaux et leurs classifications selon la CITE 2011.
L’objectif du questionnaire de l’Institut de Statistique de l’UNESCO (ISU) sur l’alphabétisme est de recueillir des données comparables à l’échelle internationale sur l’alphabétisme pour les...
Recherche des données sur le niveau d'éducation atteint pour la dernière année disponible.
Questionnaire sur l'alphabétisation fonctionnelle et la numératie.
Questionnaire sur les compétences en alphabétisation numérique.
Fournit des concepts, des dĂ©finitions et des classifications types permettant de produire des donnĂ©es comparables sur le plan international dans le domaine de l'Ă©ducation.Ěý
L’objectif de ce questionnaire est de recueillir des informations sur les plans de participation des pays au prochain cycle d’évaluations internationales.
Réponses aux questions les plus fréquemment posées sur la manière dont l'ISU recueille, produit et diffuse des données sur l'éducation.
1.ĚýDonnĂ©es de l’ISU sur l’éducation – collecte, production et diffusion
2.ĚýCentre de donnĂ©es de l’ISU
3.Ěý˛ŃĂ©łŮłó´Ç»ĺ´Ç±ô´Ç˛µľ±±đ utilisĂ©e pour calculer les indicateurs de l’éducation
4.ĚýClassification internationale type de l’éducation (CITE)Ěý
5.ĚýStatistiques sur les Ă©tudiants en mobilitĂ© internationale
6.ĚýStatistiques sur le financement de l’éducation
Ěý
1. DonnĂ©es de l'ISU sur l'Ă©ducation - collecte, production et diffusionĚý
Quel est le rôle de l’ISU ?
L’Institut produit des méthodologies internationalement reconnues pour mesurer et suivre les tendances aux niveaux national et mondial. Il fournit des données comparatives pour les pays à tous les stades de développement, ce qui donne une perspective transnationale sur l’éducation, la science, la technologie et l’innovation, la culture, et la communication.
Établi Ă MontrĂ©al (Canada), l’ISU a Ă©tĂ© créé en 1999 afin de rĂ©pondre aux besoins croissants de donnĂ©es fiables et utiles pour les politiques. L’Institut fournit ses donnĂ©es aux États membres, Ă l’UNESCO et au systèłľ±đ des Nations Unies, ainsi qu’à un certain nombre d’organisations intergouvernementales et non gouvernementales, Ă des instituts de recherche et Ă des universitĂ©s. .
Quel est le rĂ´le de l’ISU au sein de l’AgendaĚý2030 pour le dĂ©veloppement durable adoptĂ© par les États membres des Nations Unies le 25 septembre 2015 ?
En tant que source officielle des donnĂ©es sur l’éducation comparables au plan international, l’ISU a reçu le mandat d’élaborer les mĂ©thodologies, les normes et les indicateurs nĂ©cessaires pour rĂ©aliser l’Objectif de dĂ©veloppement durableĚý4 (ODD4) sur l’éducation et les cibles clĂ©s dans les domaines de la science et l’innovation, la culture et la communication.
Quelles sont les organisations internationales qui utilisent les statistiques de l’éducation produites par l’ISU ?
L’ISU est la principale source de donnĂ©es sur l’éducation utilisĂ©e pour le Rapport mondial de suivi sur l’Éducation pour tous (), le Rapport sur les Objectifs de dĂ©veloppement durable (ODD) et la base de donnĂ©es associĂ©e (), les Indicateurs du dĂ©veloppement dans le monde et le Rapport sur le dĂ©veloppement dans le monde de laĚý, le Rapport sur le dĂ©veloppement humain (), la Situation des enfants dans le monde () et plusieurs autres.
L’ISU fournit-il les données de l’éducation utilisées pour calculer l’Indice du développement humain du Rapport sur le développement humain du Programme des Nations Unies pour le développement ?
La composante Ă©ducation de l’Indice du dĂ©veloppement humain (IDH) tel qu’il est dĂ©fini dans leĚýĚýdu PNUD se calcule Ă partir de deux indicateurs produits par l’ISUĚý: le nombre d’annĂ©es de scolarisation espĂ©rĂ© et la durĂ©e moyenne de scolarisation. Les donnĂ©es sur le nombre d’annĂ©es de scolarisation espĂ©rĂ© sont publiĂ©es dans la base de donnĂ©esĚýde l’ISU, sous l’intitulĂ© « espĂ©rance de vie scolaire ». Les donnĂ©es relatives Ă la durĂ©e moyenne de scolarisation (DMS), Ă©galement disponibles dans la base deĚýdonnĂ©es de l’ISU, sont calculĂ©es par l’ISU Ă partir des donnĂ©es sur le niveau d’éducation atteint. En ce qui concerne les pays pour lesquels l’ISU ne possède pas d’estimations de la DMS, le PNUD utilise les estimations de laĚýbase de donnĂ©esĚýĚýsur le niveau d’éducation atteint, de mĂŞme que ses calculs propres. Les estimations de Barro et Lee sont basĂ©es sur les statistiques du niveau d’éducation atteint provenant de l’ISU et d’autres sources. Pour en savoir plus sur le niveau d’éducation atteint et la durĂ©e moyenne de scolarisation
Quelles sont les principales sources de données sur l’éducation de l’ISU ?
Les donnĂ©es administratives sont fondĂ©es sur les statistiques recueillies habituellement chaque annĂ©e par les ministères de l’Éducation nationale pour aider Ă gĂ©rer le systèłľ±đ Ă©ducatif. Les donnĂ©es administratives sont une source de donnĂ©es commune Ă de nombreux indicateurs thĂ©matiques. La plupart des pays dans le monde disposent de systèłľ±đs assez bien dĂ©veloppĂ©s, dans lesquels les statistiques de l’éducation comme les inscriptions, le nombre de diplĂ´mĂ©s et d’enseignants par niveau d’enseignement sont collectĂ©es, conservĂ©es et diffusĂ©es. Bien que ces systèłľ±đs collectent habituellement les donnĂ©es par caractĂ©ristiques individuelles de base, comme le sexe, l’âge et le lieu de rĂ©sidence, ils sont plus limitĂ©s en ce qui concerne d’autres types de ventilation. Certains pays sont toujours confrontĂ©s Ă des problèłľ±đs de qualitĂ© des donnĂ©es pour recueillir des donnĂ©es exactes sur les enseignants et les Ă©lèves.
Les enquêtes auprès des ménages sont une source importante sur la demande d’éducation, notamment l’accès, la participation, l’alphabétisme et le niveau d’éducation atteint. Les enquêtes nationales diffèrent en termes de couverture, de fréquence, d’objectif et de conception du questionnaire. Contrairement aux données administratives collectées moins fréquemment et par une variété d’organisations et de pays. Les enquêtes internationales, comme l’Enquête démographique et de santé (DHS, financée par USAID), et les Enquêtes par grappes à indicateurs multiples (MICS, financées par l’UNICEF), sont généralement menées dans les pays participants tous les trois à cinq ans. Les recensements de la population sont habituellement menés par les instituts nationaux de la statistique tous les cinq ou dix ans.
Les Ă©valuations d’apprentissage comprennent les Ă©valuations menĂ©es en milieu scolaire (ou basĂ©es dans les foyers, le cas Ă©chĂ©ant), conçues pour mesurer des rĂ©sultats d’apprentissage spĂ©cifiques Ă un âge ou un niveau d’études donnĂ©. Les initiatives transnationales (rĂ©gionales ou mondiales) sont fondĂ©es sur un cadre convenu d’un commun accord et respectent des procĂ©dures similaires pour produire des donnĂ©es comparables sur les rĂ©sultats d’apprentissage. Le nombre d’évaluations nationales et transnationales entreprises dans les pays s’est dĂ©veloppĂ©, en particulier dans deux rĂ©gionsĚý: l’AmĂ©rique latine et les CaraĂŻbes, et l’Afrique subsaharienne. Bien que les Ă©valuations couvrent gĂ©nĂ©ralement le niveau d’enseignement initial, elles sont plus limitĂ©es en ce qui concerne les jeunes et les adultes.
Les données financières et sur les dépenses comprennent les informations sur les dépenses publiques pour l’éducation, comme le salaire des enseignants, qui sont maintenus par les ministères des Finances et/ou de l’Éducation. Les données sur les finances publiques font plus largement l’objet de rapports, mais des difficultés persistent quant à la mise à jour et au maintien des informations sur les sources privées et les autres financements. Pour connaitre entièrement les dépenses de l’éducation, il est souvent nécessaire de s’appuyer sur d’autres sources de données, comme les enquêtes auprès des ménages pour les dépenses privées et les ministères ou autres organisations chargés de l’aide publique au développement.
Comment l’ISU collecte-t-il les données sur l’éducation ?
L’ISU collecte chaque annĂ©e les donnĂ©es sur l’éducation auprès des autoritĂ©s statistiques nationales officielles. Chaque État membre dĂ©signe les autoritĂ©s statistiques qui rĂ©pondent auxĚý. Souvent, c’est le ministère de l’Éducation ou l’institut national de la statistique qui transmet Ă l’ISU les donnĂ©es sur l’éducation. Les informations collectĂ©es comprennent des donnĂ©es sur les programmes d’éducation et leurs rĂ©sultats, le niveau d’études, l’accès, la participation, la progression, l’achèvement, l’efficience interne, l’alphabĂ©tisme et les ressources humaines et financières Ă tous les niveaux d’enseignement.
Pour en savoir plus sur les questionnaires de l’ISU
Quelles étapes doit franchir l’ISU pour examiner les données nationales et produire des indicateurs comparables entre les pays ?
Premièrement, les données sont soigneusement examinées afin de s’assurer qu’elles sont complètes et qu’elles satisfont aux normes et définitions internationales, telles que la Classification Internationale Type de l’Education (CITE). Une série de vérifications automatiques est ensuite effectuée afin de déterminer si des erreurs subsistent dans les données transmises, puis les données sont comparées aux séries chronologiques disponibles.
Deuxièłľ±đment, l’ISU envoie un rapport de donnĂ©es dĂ©taillĂ© au rĂ©pondant qui a transmis les donnĂ©es nationales, documentant les problèłľ±đs identifiĂ©s pendant le traitement des donnĂ©es et sollicitant des Ă©claircissements et/ou des chiffres rĂ©visĂ©s. Les problèłľ±đs les plus frĂ©quents sont l’absence de mĂ©tadonnĂ©es expliquant pourquoi les donnĂ©es sont incomplètes ou manquantes ainsi que les incohĂ©rences dĂ©celĂ©es dans les donnĂ©es transmises. Pendant cette vĂ©rification, l’ISU encourage les pays Ă faire des estimations pour les donnĂ©es manquantes de façon Ă ce que les donnĂ©es soient complètes et comparables au niveau international. Après cette consultation, l’ISU considère que les donnĂ©es sont prĂŞtes Ă ĂŞtre utilisĂ©es pour calculer les indicateurs. En moyenne, il faut deux mois pour achever ce processus d’examen des donnĂ©es.
Troisièłľ±đment, pour produire des ensembles de donnĂ©es complets et comparables Ă l’échelle internationale, l’ISU doit parfois gĂ©nĂ©rer des estimations et imputer les donnĂ©es manquantes. Les estimations de l’Institut reposent sur des informations recueillies dans des publications nationales, sur des sites Web officiels ou auprès d’autres sources de donnĂ©es fiables (par exemple les enquĂŞtes auprès des mĂ©nages). Une fois que les estimations ont Ă©tĂ© gĂ©nĂ©rĂ©es, les indicateurs sont calculĂ©s et des vĂ©rifications normalisĂ©es sont effectuĂ©es pour l’assurance qualitĂ©.
Enfin, l’ISU envoie un fichier avec les indicateurs de l’éducation calculĂ©s aux autoritĂ©s nationales pour examen. Ce fichier comprend les indicateurs de 1999 Ă la dernière annĂ©e transmise par le pays. Si aucun problèłľ±đ majeur n’est signalĂ©, l’ISU procède Ă la publication des indicateurs.ĚýĚý
Comment les données de la base de données de l’ISU doivent-elles être citées ?
SourceĚý: BaseĚýde donnĂ©es de l’Institut de statistique de l’UNESCO (ISU),Ěý, [date d’extraction].
2. Base de données de l’ISU
Pourquoi UIS.Stat est-elle la principale base de données de statistiques d’éducation comparables au plan international ?
UIS.Stat est la seule base de donnĂ©es en ligne Ă fournir des statistiques comparables au plan international dans les domaines de l’éducation, de la science et de la technologie, de la culture et de la communication qui couvre tous les pays Ă toutes les Ă©tapes de dĂ©veloppement. La base de donnĂ©es UIS.Stat contient les statistiques les plus Ă jour pour suivre les progrès accomplis vers la rĂ©alisation des cibles d’éducation des objectifs internationaux comme les nouveaux Objectifs de dĂ©veloppement durable. L’ISU utilise desĚýnormes et des mĂ©thodologies rigoureuses pour le calcul de ses indicateurs, ce qui lui permet de s’assurer que ses donnĂ©es sont comparables au niveau international. En fait, l’ISU est la principale source de donnĂ©es relatives Ă l’éducation de nombreuses autres bases de donnĂ©es en ligne, telles que la base de donnĂ©es EdStats de la Banque mondiale.
À quelle fréquence les données sur l’éducation de la base de données en ligne de l’ISU sont-elles mises à jour ?
En septembre 2018, l’ISU est passé à la parution d’une première publication sur les données de l’éducation en septembre de chaque année. Cette publication inclut les données nationales et les moyennes régionales de l’école ou de l’année de référence se terminant l’année précédente, et elle comprend les données collectées à partir des enquêtes administratives et des enquêtes auprès des ménages, notamment les statistiques du niveau d’éducation atteint et d’alphabétisme (tous les deux ans).
Suite à cette publication, les données nationales sont mises à jour en février de l’année suivante pour compléter la publication des données de l’éducation de l’ISU relatives à la série d’enquêtes menées l’année de référence précédente.
Pourquoi la publication des données actuelles sur l’éducation accuse-t-elle un certain retard ?
L’ISU s’efforce de fournir les données disponibles les plus récentes en alignant ses collectes de données sur les cycles nationaux de production des données.
Un certain nombre de facteurs sont Ă l’origine du laps de temps qui s’écoule entre l’annĂ©e de rĂ©fĂ©rence des donnĂ©es de l’éducation publiĂ©es et l’annĂ©e en cours. D’une part, les dates de dĂ©but et de fin de l’annĂ©e scolaire varient selon les paysĚý: gĂ©nĂ©ralement, dans les pays situĂ©s au nord de l’équateur, l’annĂ©e scolaire dĂ©bute en septembre et s’achève en juin ; en revanche, dans les pays situĂ©s au sud de l’équateur, l’annĂ©e scolaire dĂ©bute en janvier et s’achève en dĂ©cembre. Ces diffĂ©rences ont donc un effet sur la pĂ©riode Ă laquelle les donnĂ©es sur la scolarisation sont collectĂ©es par les pays et transmises Ă l’ISU. Une fois collectĂ©es, les donnĂ©es sont validĂ©es par les autoritĂ©s nationales Ă travers un processus Ă plusieurs Ă©tapes visant Ă produire et Ă publier des sĂ©ries de donnĂ©es comparables au plan international. Ce processus cause un dĂ©lai supplĂ©mentaire.Ěý
Pourquoi certains indicateurs ou données manquent-ils dans la base de données en ligne de l’ISU ?
Il existe une variĂ©tĂ© de raisons pour lesquelles des donnĂ©es sont manquantes pour un pays ou un indicateur. Le plus souvent, l’ISU n’a pas reçu toutes les donnĂ©es nĂ©cessaires pour calculer l’indicateur pour le pays dans une annĂ©e donnĂ©e. Quelquefois, les indicateurs ne sont pas publiĂ©s si l’ISU ou le pays identifient des incohĂ©rences dans les donnĂ©es transmises. Dans de tels cas, l’ISU entre en contact avec le pays afin de rĂ©soudre le problèłľ±đ.
Où puis-je trouver les statistiques les plus récentes sur l’alphabétisme et le niveau d’éducation atteint ?
Les données peuvent aussi être téléchargées sur
À quelle fréquence les informations sur l’alphabétisme et le niveau d’éducation atteint sont-elles mises à jour dans UIS.Stat ?
Les donnĂ©es relatives Ă l’alphabĂ©tisme surĚýĚýsont mises Ă jour tous les deux ans en septembre pour marquer la JournĂ©e internationale de l’alphabĂ©tisation (8 septembre).
Les données relatives au niveau d’éducation atteint et les estimations concernant la durée moyenne de scolarisation (DMS) sont mises à jour chaque année en septembre dans le cadre de la publication principale sur les données de l’éducation.
Pourquoi les données relatives à l’alphabétisme sont-elles manquantes dans la plupart des pays développés ?
Les statistiques d’alphabĂ©tisme dans la base de donnĂ©es de l’ISU se rĂ©fèrent gĂ©nĂ©ralement à « l’aptitude Ă lire et Ă Ă©crire, en le comprenant, un Ă©noncĂ© simple et bref relatif Ă la vie quotidienne ». Les donnĂ©es nationales sur l’alphabĂ©tisme sont habituellement collectĂ©es durant les enquĂŞtes auprès des mĂ©nages ou les recensements de la population qui s’appuient sur cette dĂ©finition de l’alphabĂ©tisme bien que les questions posĂ©es dans les enquĂŞtes varient selon les pays. Un aperçu des dĂ©finitions nationales est disponible dans le fichier «  » dans UIS.Stat. Souvent, les statistiques d’alphabĂ©tisme de l’ISU sont basĂ©es sur des sources de donnĂ©es qui utilisent une mĂ©thode d’autodĂ©clarationĚý: on demande aux rĂ©pondants si eux et les membres de leur famille sont alphabĂ©tisĂ©s, au lieu de leur poser des questions plus approfondies ou de leur demander de dĂ©montrer cette compĂ©tence.
La plupart des pays industrialisĂ©s ont atteint le niveau de dĂ©veloppement oĂą l’on considère que la majoritĂ© de la population est en mesure de lire et d’écrire. Pour cette raison, la plupart de ces pays ne collectent plus de donnĂ©es pouvant ĂŞtre utilisĂ©es pour diviser la population en deux groupesĚý: « alphabète » et « analphabète ».
Au lieu de demander simplement « l’aptitude Ă lire et Ă Ă©crire, en le comprenant, un Ă©noncĂ© simple et bref relatif Ă la vie quotidienne », ces pays s’intĂ©ressent au niveau d’alphabĂ©tisme des individus. Pour ce faire, des Ă©valuations plus dĂ©taillĂ©es de l’alphabĂ©tisme sont nĂ©cessaires, par exemple l’Évaluation des compĂ©tences des adultes qui a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e dans le cadre duĚýProgramme pour l’évaluation internationale des compĂ©tences des adultesĚý(PIAAC) par l’OCDE. Les donnĂ©es comme celles collectĂ©es par PIAAC ne sont pas directement comparables avec les rĂ©sultats de la simple autodĂ©claration de la capacitĂ© de lire et d’écrire d’une enquĂŞte auprès des mĂ©nages ou d’un recensement.
Quels sont les types de donnĂ©es (antĂ©rieures Ă 1999) dont dispose l’ISU ? OĂą puis-je les trouver ?Ěý
Les donnĂ©es de l’ISU sur la scolarisation, les redoublants, les enseignants et tous les indicateurs connexes sont disponibles Ă partir de l’annĂ©e de rĂ©fĂ©renceĚý1970. Les donnĂ©es sur l’alphabĂ©tisme sont Ă©galement disponibles Ă partir de 1970.
OĂą puis-je envoyer des questions ou des demandes de donnĂ©es de l’ISU ?Ěý
Veuillez envoyer vos demandes de donnĂ©es Ă l’adresse suivante :Ěýuis.datarequests@unesco.org
Pourquoi les données nationales et internationales sur l’éducation sont-elles parfois différentes ?
Les statistiques de l’éducation produites par l’ISU peuvent ĂŞtre diffĂ©rentes de celles des annuaires statistiques nationaux ou d’autres publications nationales. La plupart des discordances sont dues Ă des diffĂ©rences qui tiennent aux donnĂ©es sous-jacentes (donnĂ©es Ă©conomiques ou dĂ©mographiques), aux mĂ©thodologies utilisĂ©es pour calculer les indicateurs ou Ă la classification des systèłľ±đs d’éducation.
Les statistiques nationales et internationales d’éducation utilisent les mĂŞmes donnĂ©es de base (par exemple les inscriptions scolaires). NĂ©anmoins, les donnĂ©es utilisĂ©es pour le dĂ©nominateur peuvent varier (par exemple les estimations de population). Les estimations de population sont utilisĂ©es pour calculer un large Ă©ventail de statistiques d’éducation reposant sur l’âge, telles que les taux nets de scolarisation. Dans la plupart des cas, les estimations de population nationales et internationales sont rĂ©alisĂ©es Ă l’aide de la mĂŞme source de donnĂ©es (un recensement ou une enquĂŞte auprès des mĂ©nages rĂ©cents), mais elles n’utilisent pas obligatoirement la mĂŞme mĂ©thodologie. Pour assurer la cohĂ©rence mĂ©thodologiqueĚýdans tous les pays, l’ISU utilise les estimations de population de la Division de la population des Nations Unies. Ces estimations reposent sur une seule mĂ©thodologie fiable et qui est reconnue au niveau international. Les institutions des Nations Unies utilisent ces estimations pour calculer une variĂ©tĂ© d’indicateurs socio-Ă©conomiques et de santĂ©, y compris ceux qui sont liĂ©s aux objectifs deĚýdĂ©veloppement durable (). Ces estimations sont mises Ă jour tous les deux ans et ventilĂ©es par sexe et par annĂ©e d’âge.
Les mĂŞmes problèłľ±đs de comparabilitĂ© internationale se posent pour les donnĂ©es Ă©conomiques utilisĂ©es pour calculer les statistiques du financement de l’éducation. L’ISU utilise les donnĂ©es Ă©conomiques de laĚý, telles que le produit intĂ©rieur brut. Des diffĂ©rences entre les statistiques du financement de l’éducation de l’ISU et celles d’autres sources peuvent donc survenir en raison de la source des donnĂ©es Ă©conomiques.
Par ailleurs, les statistiques de l’éducation peuvent sembler diffĂ©rer en raison de diffĂ©rences qui tiennent Ă la classification des systèłľ±đs Ă©ducatifs au niveau national ou international. Par exemple, un pays peut fournir les statistiques d’un programme d’enseignement de base qui dure neuf ans. Cependant, au niveau international, ces statistiques peuvent ĂŞtre ventilĂ©es en deux niveaux d’enseignementĚý: le primaire (par exemple les annĂ©es d’études 1 Ă 6) et le premier cycle du secondaire (par exemple les annĂ©es d’études 7 Ă 9). L’ISU utilise la Classification Internationale Type de l’Éducation (CITE) afin d’assurer que ses indicateurs pour les enseignements primaire, secondaire et supĂ©rieur sont comparables au plan international. .
Quel type de données ventilées l’ISU produit-il ?
En gĂ©nĂ©ral, les statistiques de l’ISU sur l’éducation sont calculĂ©es pour la population totale, les hommes et les femmes, de façon Ă pouvoir mesurer les progrès rĂ©alisĂ©s en matière de disparitĂ©s fondĂ©es sur le sexe. L’ISU prĂ©pare Ă©galement des moyennes pour les pays regroupĂ©s par rĂ©gion gĂ©ographique (conformĂ©ment aux classifications rĂ©gionales de l’UNESCO, de l’UNICEF et d’autres organismes partenaires) et par catĂ©gorie de revenus (conformĂ©ment aux classifications de la Banque mondiale). S’ils ne sont pas prĂ©sentĂ©s sur UIS.Stat, ces groupements peuvent ĂŞtre demandĂ©s par Ă©crit Ă Ěýuis.datarequests@unesco.org (le lien envoie un courriel). Les moyennes rĂ©gionales pour les groupes de pays liĂ©s par un critère, comme la langue ou la religion, ne sont pas disponibles.
Les données transmises par les autorités nationales sont généralement acquises auprès de sources administratives qui, assez fréquemment, ne comprennent pas d’informations sur la zone de résidence (urbaine ou rurale) ou la richesse des ménages. Cependant, les statistiques d’éducation provenant d’enquêtes auprès des ménages comprennent généralement plusieurs caractéristiques sociodémographiques qui rendent possible l’analyse de ces groupes et d’autres groupes sous-nationaux, par exemple l’analyse selon le niveau d’éducation atteint du chef de ménage, la zone de résidence ou le quintile de richesse du ménage.
L’ISU collecte-t-il des données sur l’éducation spécialisée et les élèves handicapés ?
Les données de l’ISU sur l’éducation incluent les élèves handicapés et les élèves ayant des besoins spéciaux participants aux programmes éducatifs formels. Les données ventilées selon ce groupe d’élèves sont calculées à partir des données des enquêtes auprès des ménages.
L’ISU collecte-t-il des données relatives à l’éducation non formelle et à l’éducation des adultes ?
La principale collecte de donnĂ©es d’éducation de l’ISU collecte des donnĂ©es sur les systèłľ±đs Ă©ducatifs formels, qui comprennent Ă la fois l’enseignement initial formel et l’éducation formelle des adultes. L’enseignement initial formel correspond Ă l’éducation institutionnalisĂ©e et intentionnelle des personnes avant leur première entrĂ©e sur le marchĂ© du travail. Il est organisĂ© par des Ă©tablissements publics et des organismes publics reconnus. L’éducation formelle des adultes peut ĂŞtre conçue comme des programmes de seconde chance pour les jeunes et les adultes, et offerte dans un cadre formel similaire ou identique Ă l’enseignement initial. Ils n’ont pas le mĂŞme âge d’entrĂ©e normal que dans les programmes Ă©quivalents de l’enseignement initial et ils peuvent avoir des durĂ©es de formation diffĂ©rentes, gĂ©nĂ©ralement plus courtes.
Pourquoi l’ISU révise-t-il certaines estimations d’indicateurs au fil du temps ?
Les indicateurs peuvent ĂŞtre rĂ©visĂ©s lorsque l’ISU reçoit des donnĂ©es sous-jacentes mises Ă jour, telles que des estimations de population, des donnĂ©es Ă©conomiques ou des informations sur le systèłľ±đ Ă©ducatif.
Tous les deux ans, la Division de la population des Nations Unies (DPNU) publie de nouvellesĚýĚýainsi que des estimations rĂ©visĂ©es pour les annĂ©es prĂ©cĂ©dentes. Ces estimations et projections de donnĂ©es de population sont l’un des Ă©lĂ©ments clĂ©s utilisĂ©s dans le calcul de nombreux indicateurs de l’éducation de l’ISU. L’ISU recalcule systĂ©matiquement ses indicateurs Ă la lumière des nouvelles donnĂ©es de population afin de fournir les informations les plus exactes possible et de permettre la comparaison des tendances dans le temps. Par exemple, les donnĂ©es rĂ©visĂ©es des pays ayant une forte population peuvent avoir un impact significatif sur les estimations nationales, rĂ©gionales et mondiales du nombre d’enfants non scolarisĂ©s.
De mĂŞme, les indicateurs calculĂ©s Ă partir de donnĂ©es Ă©conomiques, par exemple les indicateursĚýsur le financement de l’éducation, sont rĂ©visĂ©s Ă la lumière des mises Ă jour semestrielles effectuĂ©es par laĚý.
Les rĂ©visions des indicateurs de l’ISU rĂ©sultent Ă©galement des efforts dĂ©ployĂ©s pour amĂ©liorer la classification des systèłľ±đs Ă©ducatifs. L’ISU travaille en Ă©troite collaboration avec les statisticiens nationaux afin de cartographier leurs systèłľ±đs Ă©ducatifs selon la Classification Internationale Type de l’Éducation (CITE). Les modifications apportĂ©es Ă cesĚýcartographiesĚýpeuvent conduire Ă la rĂ©vision des estimations des indicateurs.
De temps en temps, il peut arriver que les pays réexaminent leurs données historiques et transmettent à l’ISU des modifications qui occasionnent l’ajustement de certaines estimations d’indicateurs.
Comment l’ISU calcule-t-il les moyennes régionales ?
Moyennes rĂ©gionales des donnĂ©es sur l’éducationĚý
Lors du calcul des moyennes régionales des indicateurs de l’éducation, il y a parfois des données manquantes pour certains pays. Dans ce cas de figure, la moyenne régionale est une approximation de la valeur réelle, qui reste inconnue.
À l’ISU, les moyennes régionales sont dérivées de données nationales à la fois publiables et imputées. Les données publiables sont celles qui sont soit transmises à l’ISU par les États membres, soit celles issues d’une estimation explicite réalisée par l’Institut sur la base de normes prédéterminées. Dans les deux cas, ces données sont envoyées aux États membres pour examen avant que l’ISU ne les considère comme publiables.
Lorsque les données ne sont pas disponibles pour tous les pays de la région, l’ISU impute les données nationales dans le but spécifique de calculer les moyennes régionales. Ces données imputées ne sont pas publiées.
Le calcul des moyennes rĂ©gionales se fait en deux Ă©tapesĚý:
i)ĚýComplĂ©ter la sĂ©rie de donnĂ©es en estimant les valeurs manquantes grâce Ă la mĂ©thodologieĚýd’imputation.
ii)ĚýLorsque la sĂ©rie de donnĂ©es est complète, la mĂ©thode de calcul des valeurs rĂ©gionales varie selon que l’indicateur est un nombre absolu (par exemple le nombre d’enfants non scolarisĂ©s) ou un ratio (par exemple le taux net de scolarisation).Ěý
a) Dans le cas des nombres absolus, la moyenne rĂ©gionale ou mondiale est simplement obtenue en additionnant les valeurs publiables et imputĂ©es de l’indicateur concernĂ© pour les pays de la rĂ©gion donnĂ©e.Ěý
b) Dans le cas des ratios, la moyenne rĂ©gionale est la moyenne pondĂ©rĂ©e du ratio concernĂ© en utilisant son dĂ©nominateur comme coefficient de pondĂ©ration. Par exemple, la moyenne rĂ©gionale du taux brut de scolarisation est pondĂ©rĂ©e en proportion de la population d’âge scolaire du pays par rapport Ă la rĂ©gion.ĚýĚý
L’ISU attribue une cote de qualitĂ© aux moyennes rĂ©gionales en se basant sur deux facteursĚý: la mesure dans laquelle elles sont constituĂ©es de valeurs imputĂ©es et (le cas Ă©chĂ©ant) l’écart de temps entre l’annĂ©e de la valeur publiable utilisĂ©e pour l’imputation et l’annĂ©e de rĂ©fĂ©rence de la moyenne rĂ©gionale. En d’autres termes, une valeur imputĂ©e pour un pays Ă partir d’une donnĂ©e publiable qui a deux ans de plus que l’annĂ©e de rĂ©fĂ©rence est gĂ©nĂ©ralement considĂ©rĂ©e de meilleure qualitĂ© qu’une valeur imputĂ©e Ă partir d’une donnĂ©e publiable cinq ans auparavant.
On attribue aux moyennes rĂ©gionales publiĂ©es l’un des deux marqueurs suivantsĚý:
i)ĚýLes moyennes rĂ©gionales non marquĂ©es. Ce sont celles dont au moins 60Ěý% des donnĂ©es pondĂ©rĂ©es utilisĂ©es sont publiables pour les pays de la rĂ©gion ;Ěý
ii)ĚýLes moyennes rĂ©gionales marquĂ©es comme Ă©tant une estimation de l’ISU. Ce sont celles dontĚý:Ěý
Moyennes rĂ©gionales pour lesĚýdonnĂ©esĚýd’alphabĂ©tisme
Les moyennes rĂ©gionales pour les donnĂ©es d’alphabĂ©tisme sont basĂ©es sur les donnĂ©es nationales lorsqu’elles sont disponibles. Les imputations de chaque annĂ©e sont basĂ©es sur les projections mondiales de l’alphabĂ©tisme par âge spĂ©cifiqueĚý(Ěý- en anglais). La moyenne de chaque annĂ©e, pondĂ©rĂ©e par la population du pays ou du territoire dans la rĂ©gion, est utilisĂ©e pour calculer les chiffres rĂ©gionaux ou mondiaux. Tous les pays et territoires ayant des estimations de population nationales ou des Nations Unies sont inclus dans les chiffres rĂ©gionaux. Pour en savoir plus sur les moyennes rĂ©gionales et l’élaboration des indicateurs
Comment les valeurs manquantes sont-elles imputées pour calculer les moyennes régionales ?
Pour calculer une moyenne régionale fiable, tous les pays d’une région donnée doivent avoir des données disponibles. Cependant, compte tenu du fait que certains pays n’ont pas de données sur l’éducation, l’ISU doit imputer ou produire une valeur pour les données manquantes en vue de créer un ensemble complet de données régionales. Ces données nationales imputées sont produites par l’ISU dans le but de calculer des moyennes régionales, mais elles ne sont pas publiées. L’ISU attribue une cote de qualité à l’ensemble des moyennes régionales afin d’indiquer dans quelle mesure le calcul a été réalisé à partir de données imputées.
La méthode d’imputation de l’ISU vise à produire des estimations aussi objectives que possible. La qualité des imputations est étroitement liée à la qualité des informations disponibles. La méthode d’imputation de l’ISU tient compte de l’évolution dans le temps d’un indicateur donné. En général, l’utilisation de séries chronologiques pour l’imputation de données manquantes améliore la qualité de l’estimation.
L’ISU utilise une « mĂ©thode d’imputation unique » automatisĂ©e qui crĂ©e une seule estimation pour remplacer la donnĂ©e manquante et complĂ©ter l’ensemble de donnĂ©es. Les mĂ©thodes suivantes peuvent ĂŞtre utilisĂ©esĚý:
i) La méthode privilégiée consiste à utiliser des indicateurs statistiquement corrélés pour imputer la valeur manquante d’un indicateur donné. Par exemple, si le ratio élèves-enseignant pour le total enseignement primaire (secteurs public et privé confondus) n’est pas disponible pour une année donnée, mais que les données relatives au secteur public sont disponibles pour une autre année, le taux de variation du ratio élèves-enseignant du secteur public entre les deux années pourrait être appliqué pour calculer le ratio élèves-enseignant total pour l’année manquante. Cette approche pose comme hypothèse que le ratio élèves-enseignant du secteur privé évolue de la même façon que celui du secteur public.
ii)ĚýLes valeurs manquantes sont imputĂ©es Ă partir des donnĂ©es disponibles pour l’(es) annĂ©e(s) la(es) plus proche(s) de l’indicateur en question.
iii)ĚýLorsqu’aucune information n’est disponible pour un pays, la moyenne rĂ©gionale non pondĂ©rĂ©e d’un indicateur donnĂ© est utilisĂ©e comme valeur imputĂ©e. Étant donnĂ© que cette mĂ©thode est sensible au poids des pays de la rĂ©gion, la règle n’est pas appliquĂ©e aux pays ayant un poids relatif substantiel par rapport Ă leur rĂ©gion (par exemple la Chine en Asie de l’Est et Pacifique). Dans de tels cas, l’imputation manuelle est requise mĂŞme si elle ne permet d’obtenir qu’une estimation non publiable. Actuellement, ce type d’estimation n’est effectuĂ© que pour une douzaine de pays environ.Ěý
Que doit-on comprendre lorsqu’une valeur est une « estimation de l’ISU » ?Ěý
Lorsque les donnĂ©es d’un pays ne sont pas disponibles, l’ISU peut produire ses propres estimations des donnĂ©es manquantes en utilisant des normes Ă©tablies. La mĂ©thode d’estimation utilisĂ©e dĂ©pend de la disponibilitĂ© de donnĂ©es connexes, telles que les donnĂ©es de sĂ©ries chronologiques. La valeur obtenue est envoyĂ©e au pays pour validation. Ces estimations sont dĂ©nommĂ©es « estimations de l’ISU » et, dans la base de donnĂ©esĚýUIS.Stat, sont assorties d’une croix double (‡).
Quelle est la différence entre le taux net de scolarisation, le taux net ajusté de scolarisation et le taux brut de scolarisation ?
Le taux net de scolarisation (TNS) dans le primaire est le pourcentage d’enfants en âge de frĂ©quenter l’enseignement primaire qui sont inscrits Ă l’école primaire. Les taux nets de scolarisation mesurent l’inscription des enfants au niveau d’enseignement correspondant Ă leur âge. Le taux net ajustĂ© de scolarisation (TNAS) dans le primaire est le pourcentage d’enfants en âge de frĂ©quenter l’école primaire qui sont inscrits dans l’enseignement primaire ou secondaire. Il est toujours supĂ©rieur ou Ă©gal au TNS et est utilisĂ© pour calculer le nombre d’enfants non scolarisĂ©s (par exemple, 100Ěý% - TNAS dans le primaire = taux d’enfants non scolarisĂ©s dans le primaire). Le taux brut de scolarisation (TBS) est le nombre d’enfants inscrits dans le primaire exprimĂ© en pourcentage de la population scolarisable au mĂŞme niveau. Il mesure Ă la fois la capacitĂ© du systèłľ±đ Ă©ducatif (nombre total des inscriptions par rapport Ă l’ensemble des enfants officiellement en âge de frĂ©quenter un niveau d’enseignement donnĂ©) et l’inscription des enfants qui sont en avance ou en retard par rapport Ă leur âge. Le TNS et le TNAS peuvent varier entre 0Ěý% et 100Ěý%, alors que le TBS peut dĂ©passer les 100Ěý% dans les cas d’inscriptions d’enfants en avance ou en retard par rapport Ă leur âge.
ExemplesĚý:
TNSĚý: Dans un pays, l’âge de frĂ©quenter l’enseignement primaire est de 6 Ă 11 ans. Sur 100 enfants âgĂ©s de 6 Ă 11 ans, 80 sont inscrits dans le primaire. Le TNS dans le primaire est 80/100, soit 80Ěý%.
TNASĚý: Dans un pays, l’âge de frĂ©quenter l’enseignement primaire est de 6 Ă 11 ans. Sur 100 enfants âgĂ©s de 6 Ă 11 ans, 80 sont inscrits dans le primaire et 5 sont inscrits dans le secondaire. Le TNAS dans le primaire est (80+5)/100, soit 85Ěý%.
TBS : Dans un pays, l’âge de frĂ©quenter l’enseignement primaire est de 6 Ă 11 ans. Sur 100 enfants âgĂ©s de 6 Ă 11 ans, 80 sont inscrits dans le primaire. Par ailleurs, 30 enfants de moins de 6 ans ou de plus de 11 ans sont Ă©galement inscrits dans le primaire. Au total, 110 enfants sont inscrits dans le primaire et le TBS dans le primaire est (80+30)/100, soit 110Ěý%.
Quelle est la différence entre le taux net de scolarisation et le taux net de fréquentation scolaire ?
Le taux net de scolarisation est calculé à partir des données transmises par les autorités nationales, qui sont généralement acquises auprès de sources administratives. Ces données sont collectées par l’ISU dans le cadre de son enquête annuelle sur l’éducation formelle. Le taux net de fréquentation scolaire est dérivé des données de l’enquête auprès des ménages. Les indicateurs relatifs à l’éducation issus de l’enquête auprès des ménages sont principalement calculés à partir des données des Enquêtes démographiques et de santé () de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) et des enquêtes par grappes à indicateurs multiples () de l’UNICEF.
La participation scolaire dans les sources de données administratives est mesurée selon que les élèves sont inscrits officiellement dans un niveau d’enseignement donné au cours de l’année scolaire de référence. Les indicateurs de la participation scolaire dérivés des données administratives se rapportent par conséquent à la scolarisation ; ce sont par exemple le « taux net de scolarisation » ou le « taux net ajusté de scolarisation ». Un enfant non scolarisé est un enfant qui n’a pas été inscrit dans l’enseignement primaire ou secondaire formel pendant l’année scolaire de référence.
La participation scolaire dans les enquêtes auprès des ménages et les recensements est habituellement mesurée par le fait que les élèves ont fréquenté officiellement une année d’études ou un niveau d’enseignement donné au moins un jour au cours de l’année scolaire de référence. Les indicateurs de la participation scolaire dérivés des données des enquêtes auprès des ménages se rapportent par conséquent à la fréquentation ; ce sont par exemple le « taux net de fréquentation » ou le « taux net ajusté de fréquentation ». Un enfant non scolarisé est un enfant qui n’a pas fréquenté l’enseignement primaire ou secondaire formel pendant l’année scolaire de référence.
Pourquoi le taux brut de scolarisation est-il disponible dans plus de pays que le taux net de scolarisation ?
Le taux brut de scolarisation (TBS) peut être calculé sans information sur l’âge des enfants inscrits à l’école. Il s’agit du nombre d’enfants inscrits dans le primaire, quel que soit leur âge, exprimé en pourcentage du nombre d’enfants en âge d’être scolarisés dans le primaire. Pour calculer le taux net de scolarisation (TNS), il est nécessaire de disposer d’informations sur l’âge de tous les enfants inscrits à l’école. Le TNS est le pourcentage d’enfants en âge d’être scolarisés dans le primaire qui sont effectivement inscrits dans le primaire. Étant donné que l’âge de tous les élèves n’est pas connu dans tous les pays, le TBS est disponible dans plus de pays que le TNS.
Comment le taux d’enfants non scolarisĂ©s est-il calculé ?Ěý
L’ISU calcule le taux d’enfants non scolarisés pour les enfants en âge d’être scolarisés dans le primaire et dans le premier cycle de l’enseignement secondaire. Les enfants de ces tranches d’âge qui sont inscrits dans le primaire ou dans le secondaire sont comptés comme des enfants allant à l’école ; les enfants qui ne sont pas inscrits dans le primaire ou le secondaire sont considérés comme non scolarisés.
ExempleĚý: Dans un pays, l’âge de frĂ©quenter l’enseignement primaire est de 6 Ă 11 ans. Sur 100 enfants âgĂ©s de 6 Ă 11 ans, 80 sont inscrits dans le primaire et 5 sont inscrits dans le secondaire. 85 enfants en âge de frĂ©quenter l’école primaire vont Ă l’école et 15 enfants ne sont pas scolarisĂ©s. Le taux d’enfants non scolarisĂ©s est 15/100, soit 15Ěý%. Pour en savoir plus sur les enfants non scolarisĂ©s.
Pourquoi la base de donnĂ©es de l’ISU contient-elle deux types de taux d’enfants non scolarisĂ©s pour les enfants en âge d’être scolarisĂ©s dans le primaire et le premier cycle du secondaire ?Ěý
La base de données de l’ISU présente des estimations sur les enfants non scolarisés calculées à la fois à partir de sources administratives et d’enquêtes auprès des ménages. Les registres administratifs et les enquêtes auprès des ménages constituent deux sources de données qui diffèrent fondamentalement quant à l’organisme qui recueille les données, la procédure utilisée, le moment de la collecte des données et le but de celle-ci. Par conséquent, les estimations relatives aux enfants non scolarisés calculées à partir d’une source de données peuvent ne pas correspondre à celles fondées sur d’autres sources de données.
Pourquoi l’ISU inclut-il les enfants inscrits dans le préprimaire et participant à des activités non formelles dans ses estimations relatives aux enfants non scolarisés ?
Les enfants en âge d’être scolarisés dans l’enseignement primaire et dans le premier cycle du secondaire sont considérés comme étant à l’école lorsqu’ils sont inscrits dans l’enseignement primaire ou secondaire.
Les enfants en âge de fréquenter l’école primaire mais qui sont inscrits dans le préprimaire sont considérés comme non scolarisés pour plusieurs raisons. Tout d’abord, les propriétés éducatives de l’enseignement préprimaire et les qualifications pédagogiques de ses enseignants ne sont peut-être pas conformes aux normes appliquées dans le primaire. Par ailleurs, les données relatives aux inscriptions dans le préprimaire ne sont pas disponibles pour tous les pays, ce qui rend difficile le calcul des estimations régionales et mondiales de la participation dans l’enseignement préprimaire.
Néanmoins, participer à une forme quelconque d’activité éducative n’est pas la même chose qu’être totalement déscolarisé. UIS.Stat dispose d’un indicateur qui mesure le nombre d’enfants non scolarisés en âge de fréquenter dans le primaire mais qui sont inscrits dans le préprimaire. .
Les enfants qui participent à des programmes d’éducation non formels sont considérés principalement comme non scolarisés en raison de la nature de ces programmes et du nombre limité de données disponibles les concernant. Par ailleurs, les programmes d’éducation non formelle sont le plus souvent destinés à des enfants plus âgés, voire à des adultes. La participation à un programme d’éducation non formelle ne peut être placée sur un pied d’égalité avec une scolarisation que lorsque le programme est considéré comme équivalent à celui de l’enseignement primaire ou secondaire formel.
Comment l’ISU estime-t-il la demande mondiale d’enseignants
Les projections des enseignants sont faites dans l’hypothèse d’une scolarisation complète en 2030 en utilisant les projections dĂ©mographiques de la Division de population des Nations Unies (DPNU). Les projections incluent aussi un aspect d’amĂ©lioration de la qualitĂ©, qui suppose, entre l’annĂ©e de base et l’annĂ©e cible de projection, (i) une rĂ©duction de moitiĂ© du redoublement dans les enseignements primaire et secondaire et (ii) un ratio Ă©lèves-enseignant Ă©gal tout au plus Ă 40:1 pour l’enseignement primaire et 25:1 pour l’enseignement secondaire. Le calcul utilise, le cas Ă©chĂ©ant, les taux annuels nationaux d’attrition des enseignants – gĂ©nĂ©ralement compris entre 2,5Ěý% et 7,5Ěý% – pour projeter le nombre total d’enseignants nĂ©cessaires pour rĂ©aliser l’enseignement primaire et secondaire universel. Lorsque les estimations du taux annuel d’attrition des enseignants ne sont pas disponibles dans un pays, un taux gĂ©nĂ©ral de 5Ěý% est utilisĂ©. .Ěý
OĂą puis-je me procurer d’autres informations sur la façon dont certains indicateurs sont calculĂ©s ?ĚýPar exemple le taux de survie par annĂ©e d’étude ou l’espĂ©rance de vie scolaire.
Ěýfournit des informations dĂ©taillĂ©es sur un vaste ensemble d’indicateurs, notamment des dĂ©finitions, des exigences en matière de donnĂ©es, des mĂ©thodes de calcul, des sources de donnĂ©es et des traductions de termes dans les six langues officielles de l’ONU. Par ailleurs, le glossaire explique comment interprĂ©ter les valeurs d’un indicateur donnĂ©.Ěý
Des statistiques comparables au niveau international sont-elles disponibles sur l’enseignement et la formation techniques et professionnels (EFTP) ?
Compte tenu de son vaste champ d’application et de la diversitĂ© de ses programmes, il est difficile de brosser un tableau complet du secteur de l’EFTP. Actuellement, les statistiques comparables au niveau international sur l’enseignement et la formation techniques et professionnels collectĂ©es par l’ISU ne comprennent que les donnĂ©es et les indicateurs de l’enseignement professionnel et les indicateurs concernant les programmes du systèłľ±đ Ă©ducatif formel. Les programmes de formation professionnelle Ă©laborĂ©s par les ministères autres que celui de l’Éducation (par exemple les ministères de l’Agriculture, de la SantĂ©, du Travail, etc.) doivent ĂŞtre inclus dans les enquĂŞtes de l’ISU sur l’éducation s’ils rĂ©pondent aux exigences dĂ©finies dans le manuel de la CITE et dans le manuel sur la collecte des donnĂ©es de l’ISU. Il arrive frĂ©quemment que les principaux partenaires nationaux de l’ISU (c’est-Ă -dire le ministère de l’Éducation ou l’institut national de la statistique) ne disposent pas d’informations complètes sur les programmes d’enseignement et de formation techniques et professionnels formels proposĂ©s ou supervisĂ©s par d’autres ministères, c’est pourquoi l’ISU encourage ses partenaires nationaux habituels Ă collecter et inclure ces donnĂ©es dans celles qu’elles fournissent pour leur pays. Il convient de souligner que dans le cadre du systèłľ±đ Ă©ducatif formel, il se peut que l’enseignement professionnel ne constitue qu’une petite partie de l’ensemble du secteur de l’EFTP et que, par consĂ©quent, il ne puisse ĂŞtre utilisĂ© comme un Ă©lĂ©ment reprĂ©sentatif de toute l’activitĂ© d’EFTP. S’il s’agit d’analyser la diversitĂ© des programmes de l’éducation formelle, il serait donc plus judicieux de comparer l’offre formelle en matière d’EFTP aux programmes d’enseignement gĂ©nĂ©ral. LaĚýĚýde l’ISUĚýcomprend une publication intitulĂ©e « », qui dĂ©crit ces problèłľ±đs de mesure et explique pourquoi les indicateurs classiques des systèłľ±đs Ă©ducatifs ne peuvent ĂŞtre utilisĂ©s pour analyser l’EFTP.
Qu’est-ce que la CITE ?
La Classification Internationale Type de l’Éducation (CITE) est le cadre utilisĂ© pour comparer les statistiques des systèłľ±đs Ă©ducatifs des pays du monde entier. Il s’agit d’un outil important pour faciliter les comparaisons internationales, et Ă©valuer et suivre les progrès accomplis vers la rĂ©alisation des objectifs internationaux en matière d’éducation. Elle est utilisĂ©e pour produire des donnĂ©es et des indicateurs comparables qui reflètent les prioritĂ©s et les politiques actuelles de l’éducation. La CITE couvre l’ensemble des programmes d’enseignement formels et non formels offerts Ă tous les stades de la vie. La première CITE a Ă©tĂ© Ă©laborĂ©e par l’UNESCO en 1976. Elle a Ă©tĂ© mise Ă jour en 1997, 2011 et 2013.
La CITE fait partie de la famille internationale des Classifications Ă©conomiques et sociales des Nations Unies. Elle est la classification mondiale de rĂ©fĂ©rence pour rassembler, compiler et analyser des donnĂ©es sur l’éducation comparables au plan international. Ă€ mesure que les systèłľ±đs Ă©ducatifs Ă©voluent, le cadre doit ĂŞtre mis Ă jour pour veiller Ă ce qu’il reflète les structures actuelles. L’ISU est responsable de la maintenance, de la mise Ă jour et de la rĂ©vision de la CITE. Pour en savoir plus sur la CITE
Quel a été le processus de révision du cadre ?
En 2007, les États membres ont demandĂ© officiellement Ă l’UNESCO de rĂ©viser le cadre. En rĂ©ponse, l’ISU a constituĂ© un comitĂ© technique consultatif (CTC) qui a rĂ©uni 16 experts des politiques et des statistiques internationales de l’éducation. Le Groupe Ă©tait composĂ© de statisticiens nationaux, d’experts ministĂ©riels, de reprĂ©sentants d’organisations internationales et de chercheurs sur l’éducation du monde entier. Il a procĂ©dĂ© Ă l’examen complet de la CITE 1997 afin d’identifier les domaines les plus urgents - et les plus rĂ©alisables – Ă rĂ©viser. Les membres du CTC ont travaillĂ© en Ă©troite collaboration avec l’ISU pour Ă©laborer des propositions thĂ©matiques, qui ont Ă©tĂ© discutĂ©es lors d’une sĂ©rie de rĂ©unions d’experts que l’ISU, l’ĚýetĚýĚýont organisĂ©es dans toutes les principales rĂ©gions.
Ěý
Sur la base des retours d’information des discussions régionales, l’ISU a préparé un projet de texte qui a fait l’objet d’une consultation mondiale (juin à octobre 2010). Le texte a été envoyé à tous les États membres de l’UNESCO, notamment les ministères de l’Éducation et les instituts nationaux de la statistique, ainsi qu’aux experts régionaux et aux organisations internationales pertinentes. À l’issue de cette consultation, le document a encore été révisé et approuvé par le comité technique consultatif.
Ěý
En novembre 2011, la proposition de rĂ©vision a Ă©tĂ© approuvĂ©e par la Commission pour l’éducation de la 36èłľ±đ ConfĂ©rence gĂ©nĂ©rale de l’UNESCO. Elle a Ă©tĂ© officiellement adoptĂ©e par les États membres le 10 novembre 2011.
En quoi le cadre révisé est-il différent de la version précédente ? En quoi ces modifications affecteront-elles les statistiques internationales de l’éducation ?
La CITE a toujours Ă©tĂ© utilisĂ©e pour classer les programmes par niveaux d’enseignement - du prĂ©primaire aux niveaux les plus Ă©levĂ©s de l’enseignement supĂ©rieur. PrĂ©cĂ©demment, le premier niveau (CITE 0) englobait uniquement les programmes d’enseignement prĂ©primaire conçus pour les enfants âgĂ©s de trois ans jusqu’à l’âge officiel d’entrĂ©e en primaire. Dans la nouvelle version, ce niveau a Ă©tĂ© Ă©largi pour inclure une sous-catĂ©gorie supplĂ©mentaire de programmes d’enseignement conçus pour les enfants âgĂ©s de moins de trois ans. Ces types de programmes destinĂ©s aux très jeunes enfants sont de plus en plus importants et rĂ©pandus. Cette nouvelle disposition permettra de comparer plus facilement les donnĂ©es de ce sous-niveau pour la première fois.Ěý
À l’autre extrémité, la classification des niveaux supérieurs de l’enseignement a beaucoup changé. La CITE révisée comporte quatre niveaux d’enseignement supérieur par rapport aux deux catégories de la version actuelle. La principale raison de ce changement était de mieux refléter la structure de l’enseignement supérieur (Licence, Master et Doctorat) existant à travers le monde, mais qui a été introduite plus récemment en Europe à la suite du Processus de Bologne de 1999.
Une autre innovation significative est l’introduction dans le cadre du niveau d’études atteint. Pour la première fois, la CITE proposera un systèłľ±đ pour classer les qualifications en niveaux d’études atteints. Ceci permettra aux gouvernements de mieux Ă©valuer leurs ressources en capital humain.
Quand la CITE 2011 a-t-elle été mise en œuvre ?
La ConfĂ©rence gĂ©nĂ©rale de l’UNESCO a adoptĂ© la CITE 2011 en novembre 2011. Au cours des deux annĂ©es qui ont suivi, l’ISU et ses partenaires responsables de la collecte des donnĂ©es (etĚý) ont travaillĂ© avec les pays afin de cartographier leurs systèłľ±đs Ă©ducatifs conformĂ©ment Ă la nouvelle classification et de rĂ©viser leurs instruments de collecte de donnĂ©es en consĂ©quence. Un manuel d’utilisateurs et d’autres matĂ©riels de formation ont Ă©galement Ă©tĂ© Ă©laborĂ©s. Les premières collectes de donnĂ©es internationales basĂ©es sur la nouvelle CITE ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es en 2014. La mise en Ĺ“uvre de la nouvelle CITE dans les enquĂŞtes auprès mĂ©nages et les recensements a eu lieu en 2015.
Quelles sont les unités statistiques de la CITE ?
Les unitĂ©s statistiques de la CITE sont les programmes d’enseignement et les qualifications qui en dĂ©coulent. Ces unitĂ©s statistiques sont classĂ©es selon une hiĂ©rarchie de niveaux d’enseignement, fondĂ©e sur la complexitĂ© croissante des contenus Ă©ducatifs.Ěý
Que sont les cartographies de la CITE et où puis-je trouver les dernières versions ?
Ěýsont des reprĂ©sentations visuelles de la façon dont les programmes d’enseignement nationaux sont classĂ©s conformĂ©ment Ă la CITE. Elles se basent sur la rĂ©ponse de chaque État membre au Questionnaire de l’ISU sur les programmes d’enseignement nationaux. Les cartographies de la CITE sont validĂ©es par l’ISU et les pays concernĂ©s avant d’être accessibles sur le site Internet de l’ISU. Elles favorisent la transparence des statistiques de l’ISU et aident aussi les analystes Ă mieux comprendre et interprĂ©ter les donnĂ©es et les indicateurs en dĂ©coulant de notre base de donnĂ©es internationale sur l’éducation.
L’ISU publie deux cartographiesĚý: l’une basĂ©e sur la CITE 97 et l’autre sur la dernière classification, la CITE 2011. Les cartographies de la CITE les plus rĂ©centes basĂ©es sur la CITE 2011 sont ajoutĂ©es au fur et Ă mesure de leur disponibilitĂ©.
Pourquoi ne puis-je pas trouver sur le site de l’ISU les cartographies de la CITE de certains pays ?
Les cartographies de la CITE publiĂ©es sur le site de l’ISU doivent ĂŞtre validĂ©es par l’ISU et les pays concernĂ©s. Les cartographies de la CITE sont gĂ©nĂ©ralement créées Ă partir des rĂ©ponses transmises par le pays au Questionnaire de l’ISU sur les programmes d’enseignement nationaux. L’ISU examine la cartographie et, si cela s’avère nĂ©cessaire, Ă©change avec le pays sur la classification de son programme d’enseignement selon les normes de la CITE. Par consĂ©quent, la cartographie de la CITE d’un pays peut ne pas ĂŞtre disponible sur le site de l’ISU, soit parce qu’elle est encore en cours d’examen, soit parce que les informations requises n’ont pas Ă©tĂ© transmises Ă l’Institut. Ěý
Les questionnaires de l’ISU sur les programmes d’enseignement nationaux sont-ils remplis et transmis chaque année ?
Dès lors que les rĂ©ponses au Questionnaire de l’ISU sur les programmes d’enseignement nationaux ont Ă©tĂ© transmises par un pays et validĂ©es par l’ISU, il n’est plus nĂ©cessaire de transmettre Ă nouveau le questionnaire rempli, sauf si le systèłľ±đ Ă©ducatif a changĂ© ou que de nouveaux programmes d’enseignement ont Ă©tĂ© introduits. Les rĂ©pondants Ă l’enquĂŞte de l’ISU sont invitĂ©s Ă examiner chaque annĂ©e la cartographie la plus rĂ©cente de la CITE et Ă transmettre Ă nouveau leurs rĂ©ponses au questionnaire si des changements sont intervenus.
Comment puis-je me procurer la classification de la CITE pour un diplôme ou une qualification que m’a attribué un établissement d’enseignement donné ?
Ěýfournissent des informations gĂ©nĂ©rales concernant la classification des programmes d’enseignement nationaux. Les cartographies nationales incluent des informations sur les qualifications ou diplĂ´mes gĂ©nĂ©ralement obtenus lorsque ces programmes ont Ă©tĂ© achevĂ©s avec succès. Elles comportent le nom du programme et la description des principales qualifications dĂ©livrĂ©es dans la langue nationale, mais elles ne donnent pas de liste d’établissements d’enseignement spĂ©cifiques. NĂ©anmoins, il est important de souligner que la CITE a Ă©tĂ© conçue pour faciliter la comparaison statistique des systèłľ±đs Ă©ducatifs nationaux sur le plan international et qu’elle n’a pas pour objet d’être utilisĂ©e pour Ă©valuer l’équivalence de diplĂ´mes ou de qualifications spĂ©cifiques obtenus dans diffĂ©rents Ă©tablissements d’enseignement ou pays.Ěý
Où puis-je me procurer des données sur les étudiants internationaux ?
Les dernières donnĂ©esĚýde l’ISUĚýsur les Ă©tudiants en mobilitĂ© internationale sont disponibles surĚý.
Qu’est-ce qu’un « étudiant en mobilité internationale » ? En quoi les « étudiants en mobilité internationale » sont-ils différents des « étudiants étrangers » ? Quelle est la définition utilisée par l’ISU ?
Un étudiant en mobilité internationale est une personne qui a franchi physiquement une frontière entre deux pays dans l’objectif de participer aux activités éducatives du pays de destination, ce dernier étant différent de son pays d’origine.
Le pays d’origine peut être défini de différentes façons (par exemple en référence au lieu de résidence usuel, à la nationalité ou au pays dans lequel des diplômes officiels spécifiques ont été obtenus). L’UNESCO, l’OCDE et Eurostat ont convenu que, pour mesurer la mobilité internationale en éducation, la définition préférentielle devait se fonder sur les antécédents éducatifs des étudiants avant leur entrée dans l’enseignement supérieur. Lorsque les pays ne sont pas en mesure de transmettre des données conformes à cette définition, ils peuvent utiliser le pays de résidence usuelle ou permanente pour déterminer le pays d’origine des étudiants. Si cela n’est pas non plus possible et qu’aucune mesure appropriée n’existe, le pays correspondant à la nationalité de chaque étudiant peut être utilisé en dernier ressort.
Par comparaison, les étudiants étrangers sont ceux qui n’ont pas la nationalité du pays de destination (hôte).
Les étudiants possédant la nationalité du pays de destination, mais ayant obtenu leur diplôme de fin d’études secondaires à l’étranger (c’est-à -dire les citoyens revenant au pays) sont-ils comptés parmi les étudiants en mobilité internationale ?
Oui. Depuis 2015 (ce qui correspond aux donnĂ©es se rapportant Ă l’annĂ©e acadĂ©mique se terminant en 2013), tant que les Ă©tudiants ont franchi physiquement une frontière internationale et se sont inscrits Ă des programmes Ă©ducatifs, ils sont considĂ©rĂ©s comme des Ă©tudiants en mobilitĂ© internationale.Ěý
L’ISU recueille-t-il des données sur le nombre d’universités dans chaque pays et le nombre d’étudiants dans chaque université ?
Non. L’ISU collecte le nombre total d’étudiants inscrits Ă des programmes d’enseignement supĂ©rieur dans un pays donnĂ©. L’ISU ne collecte pas de donnĂ©es sur le nombre d’universitĂ©s ou sur le nombre d’étudiants dans une universitĂ© donnĂ©e.Ěý
Pourquoi le nombre d’étudiants en mobilité internationale publié par l’ISU est-il différent du nombre publié par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) ou par le Project Atlas de l’Institute of International Éducation ?
La diffĂ©rence entre les nombres publiĂ©s par l’ISU, l’Ěýet leĚýĚýest due principalement Ă des diffĂ©rences de dĂ©finition et de couverture des donnĂ©es relatives aux Ă©tudiants internationaux.
La différence entre les données publiées par l’ISU et l’OCDE avant 2015 (soient les données se rapportant à l’année académique se terminant en 2013) est due quant à elle au fait que l’ISU et l’OCDE utilisaient des définitions opérationnelles différentes d’un étudiant international. L’ISU établissait un ordre de priorité fondé sur les antécédents éducatifs et le lieu de résidence usuel pour définir les étudiants en mobilité internationale, la nationalité n’étant utilisée qu’en dernier ressort, lorsque les deux mesures précitées n’existaient pas. L’OCDE, elle, publiait des données sur les étudiants étrangers en fonction de leur nationalité. Étant donné que les étudiants internationaux constituent par définition un sous-ensemble des étudiants étrangers, le nombre global d’étudiants étrangers de l’OCDE était ordinairement supérieur au nombre d’étudiants en mobilité internationale de l’ISU.
Cependant, depuis 2015 (ce qui correspond aux donnĂ©es se rapportant Ă l’annĂ©e acadĂ©mique se terminant en 2013), il ne doit plus y avoir de diffĂ©rences entre les chiffres publiĂ©s par l’ISU et l’OCDE, car les deux organisations ont convenu d’utiliser les mĂŞmes critères de dĂ©finition des Ă©tudiants en mobilitĂ© internationale en les appliquant dans le mĂŞme ordreĚý: antĂ©cĂ©dents Ă©ducatifs, lieu usuel de rĂ©sidence et nationalitĂ©.
Quant à la différence entre les chiffres publiés par l’ISU et le Project Atlas, les données relatives aux étudiants en mobilité internationale de l’ISU incluent les étudiants qui franchissent physiquement une frontière nationale pour s’inscrire à un programme éducatif sanctionné par un diplôme au niveau supérieur (ce sont les « étudiants en mobilité internationale en quête d’un diplôme ») et excluent les étudiants qui participent à des programmes d’échange en vue d’effectuer une partie de leurs études dans des établissements étrangers, mais dont le diplôme est décerné par leur établissement d’origine (ce sont les « étudiants en mobilité internationale en quête de crédits »), alors que les données du Project Atlas couvrent à la fois les étudiants en quête de crédits et ceux en quête d’un diplôme dans l’enseignement supérieur.
L’exemple suivant illustre Ă quel point les diffĂ©rences de dĂ©finitions et de couverture des donnĂ©es de l’ISU et de l’IIE se rĂ©percutent sur les chiffres publiĂ©s par les deux instituts. La Chine a signalĂ© Ă l’ISU que 96 409 Ă©tudiants internationaux souhaitant obtenir un diplĂ´me s’étaient inscrits dans ses Ă©tablissements d’enseignement supĂ©rieur en 2013. De son cĂ´tĂ©, le site Web du Project Atlas a indiquĂ© plus de 356 000 Ă©tudiants internationaux en Chine pour l’annĂ©eĚý2013, mais ce nombre comprend non seulement les Ă©tudiants en quĂŞte d’un diplĂ´me, mais aussi les Ă©tudiants participant Ă des programmes courts, de moins d’un an.Ěý
Où puis-je trouver des données sur le financement de l’éducation ?
Les dernières donnĂ©es de l’ISU sur le financement de l’éducation sont disponibles surĚýUIS.StatĚý:
Les travaux de l’ISU sur le financement de l’éducation – y comprisĚýles projets de renforcement des capacitĂ©s statistiques – sont disponibles dans le thèłľ±đ « Financement de l’éducation ».
Quelles sont les publications de l’ISU les plus récentes sur le financement et les dépenses en éducation ?
Les publications rĂ©centes sur le financement de l’éducation comprennentĚý:
Ěý
Pourquoi les données relatives au financement et aux dépenses de l’éducation sont-elles importantes ?
Les données relatives au financement et aux dépenses de l’éducation sont essentielles, car elles permettent de répondre efficacement aux questions les plus cruciales des politiques de l’éducation. Elles aident les décideurs à déterminer la faisabilité financière de la réalisation des objectifs qualitatifs et quantitatifs du secteur de l’éducation et à fixer les orientations pour parvenir à l’équité dans l’offre de possibilités d’éducation. Elles sont également utilisées pour déterminer les politiques et programmes financiers particuliers qui peuvent avoir l’impact le plus positif sur la réalisation des objectifs – tels que l’amélioration de l’accès, de l’achèvement et de l’apprentissage – ainsi que pour identifier les compromis et les conséquences qui pourraient résulter de la mise en œuvre d’un ensemble particulier de décisions de financement de l’éducation.
Que comprend la collecte de donnĂ©es de l’ISU sur les dĂ©pensesĚýd’éducation ?Ěý
La collecte de donnĂ©es de l’ISU sur les statistiques du financement de l’éducation couvre les sujets suivantsĚý:
Les données relatives aux dépenses publiques et internationales en faveur de l’éducation proviennent des documents administratifs généralement compilés par le ministère des Finances, le ministère de l’Éducation ou l’institut national de statistique, tandis que les données relatives aux dépenses des ménages proviennent des enquêtes sur les dépenses des ménages menées généralement par les instituts nationaux de la statistique.
Pour en savoir plus sur les dĂ©finitions et les concepts des statistiques relatives au financement de l’éducation, veuillez consulter le Manuel d’instructionĚý: enquĂŞte sur l’enseignement formel (2017) et le manuelĚýUOE Data Collection on Formal ÉducationĚý: Manual on concepts, definitions, and classifications (2016)Ěý(disponible en anglais uniquement).
Quels sont les indicateurs les plus couramment utilisés pour mesurer les efforts gouvernementaux en matière d’éducation ?
Les deux indicateurs les plus couramment utilisĂ©s pour mesurer les investissements gouvernementaux en faveur de l’éducation sontĚý:
Quels sont les indicateurs traditionnellement utilisĂ©s pour comparer les dĂ©penses publiques par Ă©lève entre les pays ?Ěý
Les deux indicateurs les plus couramment utilisĂ©s pour procĂ©der Ă la comparaison internationale des ressources financières allouĂ©es Ă chaque Ă©tudiant sontĚý: